Biographie

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BIO

Artiste autodidacte Rose Élise a mis de côté son métier de conceptrice publicitaire pour combler son besoin de rejoindre, non plus l’homoconsommatus, mais l’humain en tant que corps poétique. On dit de Rose Élise qu’elle incarne son travail; sans doute parce que sa manière de marcher dans la vie et la façon dont son esprit progresse dans son art ne font qu’un.

Après une incursion dans le monde de la peinture qui a souligné son travail par des prix d’excellence, Rose Élise a renoué avec la tridimensionnalité en 2019. De la sculpture sur bois qu’elle travaillait dans les années 2000, qui lui a également permis de recevoir un prix d’excellence, elle en retient aujourd’hui «ce qui reste de cette matière que l’on a travaillée», soit les copeaux de bois.  Considérés rebuts dans un contexte traditionnel, ils deviennent les fragments privilégiés pour mettre en valeur ce  tout qu’elle cherche à consolider, ce corps poétique dont elle doit préserver le sens. La première œuvre de sa série non figurative et minimaliste a mérité une mention en novembre 2019.

 

 PARCOURS

Rose Élise Cialdella est née au Québec d’une mère italienne et d’un père franco-italien. Son parcours s’est construit entre sa formation de traductrice, son métier de rédactrice-conceptrice publicitaire, des études en éducation et ses lectures en philosophie, enracinant petit à petit dans la sculpture et la peinture son besoin de rejoindre, non plus l’homo consommatus, mais l’humain en tant qu’être de fibres et de racines.

Son premier contact avec l’art, en 1999, fut de créer des sculptures sur bois polychrome, à textes. Mais c’est réellement en 2013 qu’elle s’engage à suivre le chemin que toutes ses identités (québécoise, française, et piémontaise) tracent en elle. Elle commence à vivre la peinture et l’écriture en dialogue et découvre la force nourricière de ses fibres et ses racines. Elle explore cette force dans le lien mère-fille, grâce à l’atelier Voir autrement de l’illustrateur Lino qui l’aiguille vers l’écriture d’un hommage à sa mère, dans lequel elle apprend à raconter à sa manière avec ses mots et ses images.

En 2014, elle fait sa première toile grand format dans le cadre d’un atelier du peintre Seymour Segal, avec qui elle prend plaisir à philosopher. Il la guide à demeurer connectée à sa toile, à y entrer de tout son corps, de toute son âme. Elle se rend compte que la force du lien mère-fille l’interpelle, cette fois avec sa fille. Elles font une exposition en duo, de tableaux et de mots, laquelle inspirera une activité de médiation culturelle pour un groupe de mère-fille, qui vivra l’expérience de cette forme de dialogue.

En 2015, elle est invitée à faire une exposition à la Maison culturelle de Montréal-Nord, où elle présente son parcours tête/cœur dans l'exposition L'arrière-pays du cœur.

En 2016, elle explore plus intimement son identité québécoise par le biais de sa langue maternelle, le piémontais, menacée de disparition selon l’UNESCO.  Elle en fait l’axe principal de son travail de recherche sur l'intériorité.

En 2017, elle est invitée à présenter une exposition à la Maison culturelle de Montréal-Nord dans le cadre du 375e de Montréal et souligne, dans son exposition Jusqu’à la langue de mon âme, la venue des premiers Italiens en sol québécois: les Piémontais. Son bas-relief Ma TüQc à moi présenté à cette exposition est sélectionné pour l'exposition Les fenêtres qui parlent dans le cadre du 375e de Montréal.

En 2018, son livre d'artiste MÜSÉU, la langue maternelle est un lieu à visiter est sélectionné à la Biennale du livre artistique 2018. Elle est invitée à présenter son exposition intitulée TRIUNFÉ qui réunit ses trois parcours d'exposition à la Galerie VIncent-D'Indy de Boucherville en 2018, et à la Galerie Nuance3 de la Société culturelle des Tracadilles, au Nouveau-Brunswick en 2019.

En 2019, elle renoue avec la sculpture en mettant en morceaux un buste d’enfant qu’elle avait sculpté.  Elle crée désormais avec des copeaux de pin. Ainsi naît une série vers l'essentiel.

 

 


© 2024 Rose Élise Cialdella